AICHA KADIMentor / NORA ZAÏR



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D comme Dar Sbitar


Comme Omar dans ‘La grande maison’ de Mohamed Dib, j'ai grandi dans un haouch ou l'intimité et la  nostalgie balance d'un mur à l'autre avec un écho qui me murmure que El-Haouch est synonyme de jardin de femme libre ou pas. 
Ce lieu est très important par rapport à la richesse de la mémoire qu'il porte, il transporte tout individu dans un monde de souvenirs , il fait revivre le passé de celui qu'il l'aurait habité.  Je suis rentrée dans l'intimité de chaque foyer où les femmes m'accueillent avec leurs histoires, des histoires de souffrance mais avant tout des histoires d'un lieu hanté par la misère et la pauvreté, de gens qui autrefois respiraient la vie, l'espoir et les secondes chances. J'ai voulu raconter ce que j'ai vu à travers leurs yeux, raconter la dégradation et les malheurs qui l'ont touchés.


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D comme Dar Sbitar


Like Omar in Mohamed Dib's "La grande maison", I grew up in a haouch where intimacy and nostalgia swing from wall to wall, with an echo that whispers to me that El-Haouch is synonymous with the garden of a free woman or not.

This place is very important for the richness of the memory it carries, transporting each individual into a world of memories, bringing back to life the past of the person who would have lived there.  I entered the intimacy of each home where the women welcomed me with their stories, stories of suffering but above all stories of a place haunted by misery and poverty, of people who once breathed life, hope and second chances. I wanted to tell the story of what I saw through their eyes, of the degradation and misfortunes that have affected it.